Je concentre désormais
mes efforts à l'intérieur du bateau, une fois tous les éléments préfabriqués,
il faut bien s’atteler à l'assemblage des pièces du
puzzle. Enchaîner ces différentes petites étapes de greffage fait du
bien, ça se concrétise !
Nouveau puits de dérive bâbord greffé dans le bateau.
Les nouveaux flancs de puits de quille et le ballast réparé. |
Les réparations et reconstructions intérieures sont désormais terminées, je vais pouvoir fermer la boîte en greffant le roof.
Le gros du travail à l'intérieur du bateau est derrière nous ! |
Mini Maxi agrandi par le mode panoramique... |
Une fois la
“casquette” (partie arrière du roof) finalisée et les derniers petits renforts
mis en œuvre, les stratifications sur le pont sont finies. Je me projette de
plus en plus à faire marcher le bateau en finalisant le plan de pont, ça motive
!
Roof greffé, casquette finalisée et pont entièrement poncé, fin des strats à l'endroit !
Il est désormais temps
pour moi de ranger mon costume de stratifieur pour enfiler celui du peintre. En
réalité je m'habille toujours avec les mêmes fringues le matin et je ponce
toujours autant, mais je n'applique plus les mêmes produits !
Apprêt de la quille |
Donnant un coup de main à la préparation des safrans du Class 40' d'Alan Roura pour la Route du Rhum, les appendices oranges du 716 sont les premiers à être recouverts de leur peinture définitive.
Peinture finale des safrans et de la quille...
Le pont est le suivant sur la liste en commençant par une couche d'apprêt qui servira d'interface entre le stratifié carbone/époxy et la peinture définitive. Le bateau est de nouveau immaculé à l’extérieur et ça fait une sacrée métamorphose !
Le pont apprêté, étape suivante la peinture de finition.
A l'intérieur, les
zones centrales du bateau ont également eu le droit à une (très légère...)
couche de blanc pour plus de luminosité.
Une fois le pont
apprêté il est temps de retourner le bateau. Au menu quelques petites
stratifications d'assemblage à l'intérieur plus simples à faire dans ce sens-là
(typiquement les jonctions au plafond), la reconstruction et/ou le renforts à
appliquer sur la coque et surtout LE gros dossier : reprendre la géométrie de
la carène.
Recette d'un retournement réussis : 2 tréteaux de maçon, 1 bastaing costaud, 1 palan de grand'voile, 1 trans-palette et surtout 3 poilus avec des gros bras ! |
Une fois à l'envers il
s'agit de faire preuve de philosophie, de persévérance, d'abnégation, d'un
regard aiguisé, et de beaucoup d'énergie...
En résumé, il faut PONCER, PONCER et
PONCER !
à poil ! |
En image...
Et en vidéo !
Une fois le bateau entièrement mis à nu, on identifie toutes les zones en creux de la carène pour venir faire des retouches. Les Minis font 6,50m de long et 3m de large et restent à échelle humaine mais quand il s'agit de tout poncer à la cale (à la main) plusieurs fois jusqu'à obtenir le résultat escompté, ça finit par être immense !
Le temps à consacrer à
la tâche dépend essentiellement du niveau de finition attendu, j'y ai passé un
peu plus de 15 jours à temps plein - apprêt et ragréage compris. Je suis
heureux que mes épaules et mes coudes fonctionnent de nouveau de manière
normale aujourd'hui, ce n’était pas franchement gagné certains soirs d’automne...
Ça va glisser !
Une fois la coque
recouverte de sa dernière couche d'apprêt, le bateau va pouvoir de nouveau être
retourné, place aux laques définitives !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire