18 février 2013

La lumière au bout du tunnel

Lueur d'espoir...


Après une bonne phase de gestion de crise (paperasserie et prospections en tout genres), l’heure de remettre les mains dans le cambouis - ou plutôt dans la colle - est arrivée.


Retour au chantier, range ton ciré !


Après maintes tergiversations, j’ai finis par trouver un fournisseur pour fabriquer un nouveau mât.
Grâce à l’aide de David Raison (que je remercie sincèrement une fois de plus pour son implication), je pense que le prochain gréement sera tip top !
Seul bémol – parce que si c’est trop simple c’est pas drôle -, les délais de fabrication. Le constat est simple, si j’attends le nouveau mât pour remettre à l’eau, je ne pourrai pas naviguer suffisamment pour me qualifier pour la Transat.

La réparation du mât cassé apparaît comme une évidence d’autant qu’une fois le nouveau arrivé, ça m’en fera un de secours !



Work in progress...

Hormis les réparations liées au démâtage, j’en profite pour attaquer la job-list longue comme le bras que j’ai eu l’occasion de dresser après les premiers retours d’expérience en nav. Bidouilles par-ci, bricoles par-là… ça fera l’objet d’un prochain message !


Pour évacuer, suivez le marquage lumineux...



17 février 2013

Bang !

Pas de nouvelles depuis quelques mois et pour cause, j'aurai préféré avoir autre chose à vous raconter.

L'histoire se passe mi-août, ambiance 25-30knts et grand soleil en baie de Quiberon. Objectif test du comportement la bête dans de l'air en compagnie de deux amis bien choisis, j'ai nommé Elie et Jean.

Concernant la nav, je vous invite à lire un extrait du rapport de mer

Alors un démâtage - puisque c'est bien de ça qu'il s'agit - qu'est-ce que ça fait ?
Au début, ça commence par un gros CRAAAC.
Dans l'instant c'est super décevant parce qu'on se dit que le prochain bord de portant aussi sympa risque de pas revenir tout de suite... et puis il faut agir, gérer la crise.
Après un démontage complet de tout ce que la gravité venait de ramener à nos chevilles, nous nous retrouvons amarrés à une bouée devant Carnac. Y'a plus qu'à trouver une solution pour rentrer à terre !

Tout est rangé et sécurisé, on a pas encore à l'esprit que ça va pas être simple de rentrer à terre...

Quelques péripéties plus tard, nous retrouvons nos lits respectifs pour une nuit de sommeil dont je ne saurai dire si elle était méritée mais pour le moins réparatrice. Pour le plus grand bonheur de Jean, nous éviterons  la baignade grâce à la bienveillance de M. Plisson, m
un grand Merci à lui.



Le lendemain, on constate les dégâts...

La bête blessée...

Cueillette de trèfle à quatre feuilles...



Face A...
...et face B



La vue de ces images n'étant guère inspirante, j'espère que vous comprendrez mon mutisme...






















"Certaines batailles se gagnent en silence."
M.Bouthot